qui a été trouvé près d’elle, — et je vous apprendrai comment elle a été placée dans ce temple, — sans omettre aucun détail nécessaire.
Pure Diane ! — Je te bénis pour ta vision, et je t’offrirai — mes oblations nocturnes.
Thaïsa, — ce prince est le fiancé de votre fille, — et l’épousera à Pentapolis. Maintenant, — cette chevelure qui me fait paraître si farouche, — je vais la tailler, ma bien-aimée Marina ; — et cette barbe, que depuis quatorze ans n’a touchée aucun rasoir, — je vais l’embellir en l’honneur de tes noces.
— Le seigneur Cérimon a appris par des lettres dignes de foi — que mon père est mort, sire.
— Que les cieux fassent de lui un astre ! C’est dans son royaume, ma reine, — que nous célébrerons leurs noces, et que nous-mêmes — nous finirons nos jours ; — notre gendre et notre fille régneront à Tyr. — Seigneur Cérimon, nous retardons le récit si impatiemment attendu — de ce qui vous reste à nous dire… Seigneur, ouvrez la marche.
ÉPILOGUE.
— Dans Antiochus et dans sa fille vous avez vu — la juste récompense d’une monstrueuse luxure ; — dans Périclès, sa femme et sa fille, — (assaillis par la fortune cruelle et acharnée), — la vertu préservée des violences terribles de