Faites, et pas de ménagements ! — Je vous donnerai de la besogne, cher cousin.
Maintenant à vous, monsieur ! — Il me semble, Arcite, que cette armure ressemble fort à celle — que tu portais le jour où les trois rois succombèrent, mais elle est plus légère.
— Celle-là était bien bonne ! Et ce jour-là, — je m’en souviens parfaitement, vous m’avez surpassé, cousin. — Je n’ai jamais vu pareille valeur. Quand vous avez chargé — l’aile gauche de l’ennemi, — j’ai piqué des deux pour m’élancer, et sous moi — j’avais un excellent cheval.
En effet, — bai clair, je me souviens.
Oui. Mais tous — mes efforts ont été vains ; vous m’aviez dépassé, — et mon émulation n’a pu vous rattraper. Pourtant j’ai fait — quelque chose… par imitation.
Ou plutôt par bravoure. — Vous êtes modeste, cousin.
Quand je vous ai vu charger tout d’abord, — il m’a semblé entendre jaillir de la troupe — un effroyable coup de foudre.
Mais toujours en avant resplendissait — l’éclair de votre vaillance… Attendez un peu ! — Est-ce que cette pièce n’est pas trop serrée ?
Non, non ; elle est bien.
— Je ne veux pas que tu sois blessé autrement que