homme digne de te tuer : ton cousin !… — Je suis dispos et robuste ; choisissez vos armes !
Choisissez vous-même, monsieur !
— Veux-tu donc être supérieur en tout, ou agis-tu ainsi — pour me forcer à épargner ?
Si vous croyez cela, cousin, — vous vous abusez ; car, foi de soldat, — je ne vous épargnerai pas.
Voilà qui est bien dit.
Vous le verrez bien.
— Eh bien, foi d’honnête homme, et comme il est vrai que j’aime — avec toute la légitimité de l’affection, — je te réglerai largement ton compte !… Je prends celle-ci.
À moi donc celle-là. — Je vais d’abord vous armer.
Dis-moi donc, je te prie, cousin, — où as-tu eu cette bonne armure ?
C’est celle du duc ; — et, à dire vrai, je l’ai volée… Est-ce qu’elle vous gêne ?
Non.
N’est-elle pas trop lourde ?
J’en ai porté de plus légères ; — mais je ferai servir celle-ci.