Je l’admire. — Je n’ai jamais vu si jeune homme si noblement doué, — pour peu qu’il dise vrai.
Croyez — que sa mère était une femme merveilleusement belle ; — sa figure, il me semble, tient d’elle.
Mais son corps — et son esprit fougueux illustrent un vaillant père.
— Remarquez comme sa valeur, ainsi qu’un soleil voilé, — brille à travers ses infimes vêtements.
Il est bien né, assurément.
— Qu’est-ce qui vous a fait venir ici, monsieur ?
Le désir, noble Thésée, — d’acquérir un nom et d’offrir mes meilleurs services — à ton mérite si universellement admiré ; — car ta cour est la seule au monde — qu’habite l’Honneur à l’œil limpide.
Toutes ses paroles sont dignes.
— Monsieur, nous vous sommes très-redevables pour votre voyage, — et vous ne perdrez pas vos souhaits… Pirithoüs, — disposez de ce beau gentilhomme.
Merci, Thésée !
— Qui que vous soyez, vous êtes à moi ; et je vous consacre — au plus noble service, à cette dame, — à cette jeune vierge radieuse.