tr’eux ? Tandis que les uns sont orgueilleux, durs & cruels, & conséquemment enclins à approuver les actes violents & tyranniques ; d’autres sont naturellement affables, doux, modestes, généreux, & dès lors amis des affections paisibles & sociales.
Pour déterminer maintenant ce que la connaissance d’un Dieu opère sur les hommes, il faut savoir par quels motifs, & sur quel fondement ils lui portent leurs hommages, & se conforment à ses ordres. C’est, ou relativement à sa toute-puissance, & dans la supposition qu’ils en ont des biens à espérer & des maux à craindre ; ou relativement à son excellence, & dans la pensée qu’imiter sa conduite, c’est le dernier degré de la perfection.
En premier lieu : si le Dieu qu’on adore n’est qu’un Etre puissant sur la