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richard wagner jugé en france

Otello (octobre 1839). On sait l’éloge que Musset fit de son talent[1] (Revue des Deux-Mondes du 1er novembre 1839).

Sur l’affiche du Théâtre-Français, la Camaraderie de Scribe ; au Gymnase, Mathilde, comédie-vaudeville de Bayard et Laurencin, jouée par Mme Volnys. Le Vaudeville représentait le Plastron, trois actes de Duvert et Lauzanne, et Passé minuit, d’Anicet Bourgeois, dans lequel Arnal obtint l’un de ses plus grands succès. À la Porte-Saint-Martin, un spectacle coupé où l’on voyait entre deux pièces, les luttes et jeux de M. Van Amburgh avec ses lions, tigres, léopards, panthères, etc. Ce dompteur fut blessé par l’un de ces fauves peu de temps après. Une tragédie en trois actes de Casimir Delavigne était promise au Théâtre-Français, la Vieillesse du Cid, dont le principal rôle était destiné à Rachel. La tragédienne était alors pour trois mois en congé de maladie. Le docteur Andral avait même déclaré qu’il lui faudrait deux années entières de repos pour rétablir sa santé avant de reparaître en scène. Le vicomte de Launay (Delphine Gay) annonçait dans son courrier de la Presse qu’on allait mettre en scène au Palais-Royal un vaudeville sentimental tiré du Jocelyn de Lamartine, où Déjazet devait créer le rôle de Laurence.

Delloye, l’éditeur des romantiques, mettait en vente le théâtre d’Alfred de Vigny (tome VI de ses

  1. Voir Mélanges de littérature et de critique, 1 vol. in-18 Charpentier.