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cette terre devait appartenir au peuple de Dieu et qu’il ne fallait pas qu’il se mélangeât avec les adorateurs du démon.

Les enfants de toutes ces peuplades abominables étaient consacrés au démon dès leur naissance, et la perversité de ces impies était telle qu’ils lui consacraient également leurs troupeaux, et tout ce qui avait vie. Voilà pourquoi Dieu ordonnait de tout exterminer, hommes, femmes, enfants et animaux, et de ne rien garder de leurs dépouilles.


LXXI

BALAAM ET SON ÂNESSE

(1357 ans avant J.-C., fin de la 40e année de la sortie d’Égypte)



Les Israélites, étant partis de ce lieu, campèrent dans les plaines du pays de Moab, près du Jourdain. Balac, roi de Moab, voyant la frayeur de ses sujets et connaissant les victoires que les Israélites avaient remportées sur les peuples voisins, appela les vieillards de son conseil et leur dit : « Allez chez Balaam, qui est un devin… »

Paul. Comment, un devin ?

Grand’mère. Oui, un devin comme ceux de Pharaon, un homme qui prétend deviner ce qui se passera dans l’avenir. Balac dit donc : « Allez chez le devin Balaam, qui demeure près du fleuve de l’Euphrate, vous lui direz : « Viens maudire un peuple qui est venu d’Égypte, qui couvre toute la terre, tant il est nombreux, et qui s’est campé près de nous. Ce peuple est plus fort