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entraient partout, jusque dans les maisons et dans les lits, de sorte que la terre et les murs en étaient couverts.

Peu de jours après, Pharaon appela Moïse et Aaron et leur dit : « Délivrez-moi et mon pays de ces grenouilles ; je ne puis les supporter. Et je laisserai aller les Israélites.

— Quand voulez-vous que je prie le Seigneur pour qu’il vous en délivre, et quand nous laisserez-vous emmener nos frères ? dit Moïse.

— Demain, dit Pharaon.

— C’est bien ; demain vous serez délivrés, et mes frères aussi. »

Le lendemain, Moïse s’étant mis en prières, toutes les grenouilles de la terre rentrèrent dans les eaux, celles des maisons moururent ; on en fit de grands tas qui pourrirent et qu’on enfouit en terre.


TROISIÈME PLAIE : LES MOUCHERONS. —
QUATRIÈME PLAIE : LES MOUCHES VENIMEUSES.

(1400 ans avant J.-C.)


Les grenouilles ayant disparu, Pharaon refusa d’exécuter sa promesse et de laisser partir les Israélites. Alors Moïse et Aaron, par l’ordre de Dieu, frappèrent la terre avec leurs verges, et au même instant il en sortit une nuée de moucherons : toute l’Égypte en fut infestée ; ils entraient partout, l’air en était rempli.

Les magiciens de Pharaon, qui jusqu’ici avaient réussi à faire en petit les miracles que faisait Moïse, ne purent pas cette fois-ci réussir à produire un seul moucheron, Dieu ne permettant pas que leurs faux miracles pussent imiter plus longtemps les œuvres de sa puissance divine. Ils dirent donc à Pharaon : « C’est le doigt de Dieu qui est ici. » Mais Pharaon ne voulut pas les écouter.