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De même, Bruckner aimait religieusement son art : la musique était pour lui une « révélation », un « mystère », l’entrée dans le monde divin des sons. Il professait une admiration absolue pour Bach, Beethoven, Wagner. Son œuvre en porte l’empreinte, en même temps qu’elle témoigne d’un penchant pour Franz Schubert. Elle n’ouvre nullement une nouvelle période musicale : elle clôt plutôt la période classique. En elle se reflète une âme de grand artiste, et l’une des personnalités musicales les plus grandes et les plus hautes de notre histoire musicale moderne.

Eugen Segnitz.