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dés sont cossus ; et cette troupe ne va point dans le désordre des pilleurs de grand chemin.

Quant aux porteurs, messagers ou adeptes, on les voit assez médiocrement vêtus de bure et de boue. Ils s’en viennent, parlant, enseignant, prophétisant. Ils ne prétendent à rien de plus qu’à révéler ces images et des paroles, à commenter un signe déjà connu : ce caractère : + che, « dix », dont les traits en croix ont peut-être une signification nouvelle : le pouvoir d’un pacte, une alliance… le tribut d’un dieu nouveau-né ?

Daigne, daigne parmi les autres, le Fils du Ciel agréer celui-là.