Page:Scribe - Œuvres complètes, éd. Dentu, vol. 67.djvu/251

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
KALIBOUL, sortant du pavillon avec un parchemin qu’il remet à Maïma.

Elle a signé l’acte de divorce… non sans peine… elle tenait à son mari… c’était le seul et l’unique jusqu’ici.


Scène XI.

Les mêmes ; XAÏLOUM, suivi d’un flot de Peuple.
FINALE.
LE GRAND MOGOL.
Quels sont ces chants de fête et ces joyeux éclats ?
XAÏLOUM.
Pour Barkouf, nos bourgeois sont devenus soldats !
COUPLETS.
Premier couplet.
Ses cris enflammant leur vaillance,
Donnent le signal du combat ;
Au feu, le premier il s’élance,
Et tous s’élancent sur ses pas !
A lui victoire ! Allah ! Allah !
Quel vaillant chef nous avons là !
LE CHŒUR, répétant.
Victoire, victoire ! Allah ! Allah !
Quel vaillant chef nous avons là !

Scène XII

Les mêmes ; puis BALKIS, accompagnée d’un groupe de Femmes.

(On entend au dehors des accents funèbres.)

LE GRAND-MOGOL.
Quel est ce cri funèbre ?
MAÏMA.
Quel est ce cri funèbre ? Ah ! quels nouveaux périls !

(Courant à Balkis qui entre suivie d’un groupe de femmes.)