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MAÏMA.

Bababeck !

PÉRIZADE.

Mon époux ! à d’autres genoux que les miens !

BABABECK.

Mais en effet que signifie ?

(Saëb, Périzade, Bababeck et Maïma restent quelques instants immobiles agités chacun de sentiments divers.)

MAÏMA, à Bababeck, qui la regarde d’un air menaçant.

Rien ! Il me remerciait de la faveur que vient de lui accorder notre gracieux maître en le nommant surintendant du palais.

BABABECK.

Saëb ! surintendant du palais… sans que moi, grand vizir, j’en aie été prévenu !

MAÏMA.

Cela vous fâche ?…

BABABECK.

Au contraire, cela m’enchante ! mon gendre est ici chez lui.

PÉRIZADE.

Sans contredit.

BABABECK.

Alors, par l’ordre même du grand Kaïmakan, ma fille est chez son époux.

PÉRIZADE.

Et je n’ai plus besoin d’être emmenée.

SAËB et MAÏMA, à part avec effroi.

O ciel !

BABABECK, avec joie.

C’est évident ! c’est la loi.