Page:Scribe - Œuvres complètes, éd. Dentu, vol. 67.djvu/237

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
SAËB.
Deuxième couplet.
Ton cœur offensé
S’est-il glacé ?
Le temps passé
S’est-il donc effacé ?
Dis-moi, mon cher bien,
Qu’il n’en est rien ;
Et même loin
Rive ton cœur au mien !
Mais alors qu’un sort barbare, etc.
SAËB.

Tu refuses de me croire !… (Lui donnant une lettre.) Tiens, s’il te faut une preuve, lis !

MAÏMA, parcourant la lettre.

Une lettre du grand vizir… Quoi ! c’est pour sauver les jours de votre père qu’il a exigé de vous un pareil sacrifice ?

SAËB.

Oui !

MAÏMA.

Il serait vrai ?… mais alors…

SAËB.

Alors, je t’aime toujours… (Tombant à ses pieds.) je le jure à tes pieds.


Scène VI.

Les mêmes ; BABABECK, PÉRIZADE.
PÉRIZADE, avec colère.

Mon époux !

BABABECK.

Mon gendre !