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XAÏLOUM, dans le pavillon à gauche, caché derrière les rideaux.
- Ah ! Balkis disait vrai ! les traîtres
- En veulent au meilleur des maîtres.
- Pour le sauver, écoutons bien !
- Tenons-nous coi, ne disons rien.
BABABECK.
- Pour renvoyer le gouverneur,
- Moi je sais un moyen vainqueur.
LE CHŒUR.
- Écoutons… mort au gouverneur !
(Tous se rangent autour de Bababeck et se disposent à écouter.)
BABABECK, baissant la voix.
- Mais silence !
- De la prudence,
- Et parlons bas
- Pour qu’on n’entende pas !
LE CHŒUR.
- Parlons bas, parlons bas !
BABABECK, parlant bas et de temps en temps jetant un mot.
- . . . . . Tartares
- . . . . . bagarres
- . . . . . et crac…
- . . . . . à sac !
XAÏLOUM, cherchant à entendre.
- Tartares… bagarres…
- J’écoute et je ne comprends rien.
BABABECK, à voix haute.
- Cela ne suffit pas encore,
- Nous venger d’abord de Lahore,
- C’est bien.
LE CHŒUR.
- Très-bien !
BABABECK.
- Mais de celui qui nous offense