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BABABECK.

Attends… cet acte qu’il faut lui faire griffer…

MAÏMA, s’élançant.

Enfin, je vais donc te revoir !


Scène VIII.

BABABECK, KALIBOUL, MAÏMA, au dehors.
KALIBOUL.

Elle est entrée ! Pauvre petite !…

BABABECK.

Paix donc… voici qu’elle ouvre la seconde grille !

KALIBOUL.

Le gouverneur qui dormait… s’éveille… et d’un bond s’élance sur elle.

KALIBOUL et BABABECK, avec effroi.

Ah !…

(Chant de Maïma.)

MAÏMA, en dehors, à droite, reprenant le chant de la scène précédente.
A ma voix qui t’appelle,
O mon ami fidèle !
Tu reviens, te voici !
Mon chien ! mon seul ami !
Tra la, la, la, la, la !
KALIBOUL, regardant par la grille à droite.
O miracle !… autour d’elle… il bondit plein d’ivresse !
BABABECK, regardant aussi.
Ce tyran furieux la fête et la caresse !
KALIBOUL, de même.
Humble autant que soumis, l’accable d’amitiés !
BABABECK.
Et sur un geste d’elle, il se couche a ses pieds.