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COUPLETS.
Premier couplet.
BABABECK.
Oh ! les superbes pêches !
Quel velouté charmant !
BALKIS.
Si vous les trouvez fraîches,
Prenez, cela se vend !
Prenez, prenez, cela se vend !
BABABECK, la regardant d’un air galant.
J’aimerais mieux, mignonne,
Ce regard plein d’appas !
BALKIS, l’arrêtant.
Pardon !… cela se donne,
Cela ne se vend pas !
Non, non, non, non, cela ne se vend pas !
Deuxième couplet.
BABABECK, se tournant vers Maïma qui tient à la main une rose.
Que j’aime cette rose !
Quel éclat séduisant !
MAÏMA.
Pour vous elle est éclose,
Prenez, cela se vend !
BABABECK, la regardant avec amour.
Et ce teint… ce sourire…
Ces traits si délicats…
MAÏMA, le tenant à distance de la main.
De loin cela s’admire,
Et ça ne se vend pas !
Non, non, non, non, cela ne se vend pas !

(On entend dans le lointain un bruit qui va toujours en crescendo.)

LE CHŒUR, écoutant.
Mais quel est l’orage