SUITE DE LA BALLADE.
— Qu’îl est doux, qu’il est doux d’habiter sous l’ombrage des bois ! chantait gaiement la jeune ilix. La hache du lord Richard résonne sur les rameaux du hêtre et du chêne antique. —
Le roi des Esprits éleva la voix dans la frotte de la col-
CHANT QUATRIEME 397
tins ; ses paroles sinistres ressemblaient au gémissement de la bise sous les portiques d’une église en ruines.
— Quelle est cette hache qui ose abattre les hêtres et les chênes dont les troncs consacrés forment l’enceinte oà nous célébrons nos rites au clair de la lune ?
Qui vient ici chasser le daim que chérit la reine des fées ? Qui est assez audacieux pour porter la couleur des verts royaumes de la féerie ?
Pars, Urgan, pars, cours vers ce mortel ; car tu fus jadis arrosé de l’onde baptismale : le signe de la croix ne peut te faire fuir ; tu n’as rien à craindre des mots mystérieux.
Appelle sur la tête du téméraire la malédiction qui flétrit le cœur, et qui défend au sommeil de fermer les 1 :au-• pières de celui