Page:Scott - Nain noir. Les puritains d'Ecosse, trad. Defauconpret, Garnier, 1933.djvu/381

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
355
NOTES

obligé de prendre leur insolence pour de l’esprit, répondait à leurs insultes avec un air de bonne humeur, et leur enlevait ainsi l’occasion qu’ils cherchaient de l’engager dans une querelle afin d’avoir le prétexte de le maltraiter. Il y réussit d’abord ; mais bientôt il se convainquit qu’ils attendaient pour se livrer à leur cruauté que le jour du sabbat fût terminé. Ils étaient assis autour de leur prisonnier inquiet, murmurant à l’oreille les uns des autres des mots terribles, et surveillant l’aiguille d’une horloge, lorsque la victime entendit dans le lointain un bruit qui ressemblait à celui du vent parmi les feuilles ; ce bruit s’approcha, et l’on aurait dit un ruisseau débordé qui franchit ses limites avec fureur ; enfin on distingua parfaitement le galop d’un détachement de cavalerie. C’était un secours dû à la sollicitude de son épouse.


(e) Page 338. — retraites des covenantaires.

Un lieu pittoresque entrecoupé de rocs, de buissons et de cascades, appelé Greehope-Linn, dans les domaines de M. Menteath de Closeburn, fut, dit-on, la retraite de plusieurs de ces presbytériens qui jugeaient plus prudent de s’exposer à voir des esprits que de se livrer à la rage de leurs mortels ennemis.



Turnhout (Belgique)
Imprimé par les Étahlissements Brepols S. A. — 12-33