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LES PURITAINS D’ÉCOSSE

— Paix donc, ma mère ! répliqua Cuddy : croyez-vous que j’aie envie d’être pendu ? J’ai parlé à M. Poundtext, et je l’imiterai ; il a fait toutes les déclarations qu’il a voulu, et il a obtenu grâce pour lui et pour son troupeau.

— Ah ! mon cher Cuddy, je serais fâchée qu’il vous mésarrivât, répondit Mause ; mais souvenez-vous que vous vous êtes battu pour la foi, et n’allez pas, dans la crainte de perdre les consolations humaines vous retirer de la sainte lutte.

— C’est bon ! c’est bon ! vous voyez qu’on m’attend. Allons, ma mère, adieu ; et Cuddy pria les cavaliers de le conduire au conseil, où Claverhouse et Morton s’étaient rendus sans l’attendre.