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LES PURITAINS D’ÉCOSSE
— Qu’allons-nous faire, colonel ? dit celui-ci.
— Nous sommes restés les derniers sur le champ de bataille. Hector lui-même dirait qu’il n’y a pas de honte à fuir quand on a bien combattu et qu’on est un contre vingt. — Sauvez-vous, mes enfants.
En parlant ainsi, Claverhouse donna un coup d’éperon à son cheval ; et ce généreux animal, oubliant sa blessure, sembla redoubler d’ardeur, malgré le sang qu’il perdait, comme s’il eût su que le salut de son maître dépendait de la vitesse de sa course.