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Sur le seuil du bureau du brigadier des douanes paraissent le faux policier et le gabelou toujours porteur de la valise.

Le Douanier. — Monsieur le commissaire, l’Administration vous remerciera…

Marcel. — Vous êtes enchanté de mes renseignements ?

Le Douanier. — Ils étaient l’exactitude même. La grosse dame était un vrai pot à tabac.

Marcel. — Vous acceptez un verre ?

Le Douanier. — Impossible. Le règlement…

Marcel. — Alors, sans adieu…


Il fait quelques pas, feignant d’oublier sa valise aux mains de l’autre. Celui-ci s’en aperçoit.

Le Douanier (aimable). — Monsieur le commissaire ?

Marcel (se retournant). — Vous disiez, mon ami ?

Le Douanier. — Votre sac que vous oubliez.

Marcel. — Où ai-je donc la tête ? Merci… merci…


Et tandis qu’il s’en va preste vers le quai d’embarquement, les comparses éclatent de rire.

Hector. — Vous avez vu le geste ? le gabelou en personne qui fraude le sac précieux…

Henri. — On n’est pas plus aimable…