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mais à la science générale et universelle de la nature, où ces phénomènes ne sont pas envisagés en dehors de l’ordre total des choses, et comme soumis à des lois à part, mais comme des manifestations particulières de la vie universelle de la nature.

L’exposition du processus dynamique, qui a lieu dans le système général du monde, et en ce qui concerne la terre considéré dans son ensemble, est, dans le sens le plus large, la météorologie ; et, à ce titre, c’est une partie de l’astronomie physique, puisque, d’un autre côté, les changements généraux de la terre ne peuvent être parfaitement compris que dans leur rapport avec la structure générale de l’univers.

Quant à la mécanique, dont une grande partie a été introduite dans la physique, elle appartient à ce qu’on appelle les mathématiques appliquées. Mais le type générale de ses lois, qui, exprimées d’une manière purement extérieure, sont en quelque sorte les formes mortes du processus dynamique, lui est assigné par la physique.

Le domaine de celle-ci, dans sa circonscription ordinaire, se borne à la sphère de l’opposition générale de la lumière et de la matière, ou de la pesanteur. La science absolue de la nature comprend, dans un seul et même tout, non seulement ces manifestations inférieures de l’unité divisée dans son sein, mais aussi celles du monde plus élevé, du monde organique, dans les productions duquel apparaît le développement entier de l’absolu sous ses deux faces à la fois.