Page:Schelling - Écrits philosophiques, 1847, trad. Bénard.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

encore la véritable source première de toute connaissance de la nature qui n’est que l’organe des idées.

J’ai déjà montré, dans ce qui précède, la destination suprême du monde moderne, celle de représenter une plus haute unité, une unité qui embrasse véritablement toutes choses ; elle s’applique aussi bien à la science qu’à l’art, et, en même temps, pour que cette unité se réalise, toutes les oppositions doivent éclater.

Jusqu’ici, il a été question des oppositions prises dans le sein même de la philosophie. Je dois en mentionner quelques autres qui sont extérieures, qui lui viennent des idées exclusives et des fausses tendances de l’époque, et de quelques opinions en partie erronées.