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a aucune action vraie qui, quel que soit le nombre des intermédiaires, n’exprime l’action dans sa source première et en elle l’essence divine. Cette liberté que l’on cherche dans l’action empirique, ou que l’on croit y trouver, est aussi peu la vraie liberté, elle est aussi bien illusoire que la vérité que l’on cherche dans la science empirique. Il n’y a de vraie liberté que par l’absolue nécessité, et entre celle-là et celle-ci il y a le même rapport qu’entre la science absolue et l’action absolue.