Page:Scènes de la vie privée et publique des animaux, tome 2.djvu/36

Cette page n’a pas encore été corrigée

une curiosité, ou pour rentrer noble-ment, après avoir accompli sa destinée, dans le sein de la terre, sa mère , selon le voeu de la nature?

u Nous tous, sauvages enfants de la plaine ou de la montagne, devions-nous donc vivre un jour la corde au eau, entre quatre planches, et dîner à heure f‍ixe d'un dîner tiré d'un buffet?

u Frères, les plaintes ne soulagent pas un coeur oppressé z in quoi bon se plaindre 5* Nos plaintes, qui les a entendues ‘l

t! Frères, aires-vous renonce ù échapper aux Ilmumes? Vous lais- serez-vous arrêter à moitié chemin par la trahison ‘?

— Le Connais : a Plutôt les avalanches que les Hommes méchants! n —

« Frères, nous sommes forts, et la liberté sourit aux braves. lieu- reux PAnimal qui ne dépend de personne.

a Frères, le plus fort, c'est celui qui ne craint rien.

r4 Frères, quand les lois nue eolmnandent plus au peuple, il faut que le peuple commande aux lois.

e» Frères, lu liberté enfante des colosses; mais que faire d'une loi qui d'un AIGLE fait un ÜISDN, et d'un LION un bavard‘?

a Frères, ilùt la société tomber en wmssière, il faut détruire cette loi mauvaise. u

S'il faut en croire le coulplaisant rédacteur de cette pompeuse relation, Feifet de ce discours fut prodigieux Nous ne répondrons qu’a un seul point de ce merveilleux dithyrambe. Vous dites donc, citoyen BISON, que nous vous

avons trahis, que nous vous avons vendus Oui, nous

vous avons vendus, et nous, en sommes f‍iers; nous vous

avons vendus à 20,000 exemplaires! En eussiez-vous su