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sa musique, de ses peintures, de son architecture, de sa déclamation. Je ne devrais pourtant pas m’ennuyer.

l’ami.

Pauvre Mondor !

mondor.

Pauvre ! Cette épithète m’est nouvelle.

l’ami.

Vous êtes passif en tout cela.

mondor.

Qu’appellez-vous passif ?

Vous attendez les impressions ; vous ne les faites pas naître.

mondor.

Sans doute ; mais n’est-ce donc pas en recevant des impressions agréables qu’on est heureux ?