nous bornons à en changer les combinaisons ; et tout ce que nous y mettons est immatériel ; c’est de la VALEUR ; et c’est cette valeur, immatérielle aussi, que nous consommons journellement, annuellement, et qui nous fait vivre ; car la consommation est un changement de forme donnée à la matière, ou, si vous aimez mieux, un dérangement de forme, comme la production en est l’arrangement. Si vous trouvez une physionomie de paradoxe à toutes ces propositions, voyez les choses qu’elles expriment, et j’ose croire qu’elles vous paraîtront fort simples et fort raisonnables.
Sans cette analyse, je vous défie d’expliquer la totalité des faits ; d’expliquer, par exemple, Comment le même capital est consommé deux fois : productivement par un entrepreneur, et improductivement par son ouvrier. Au moyen de l’analyse qui précède, on s’aperçoit que l’ouvrier apporte sa peine, fruit de sa capacité ; il la vend à l’entrepreneur, rap-