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Voila ce qu’enseignent les principes, et voilà ce que confirme l’expérience. Les maux que souffre la population de l’Angleterre, et que M. de Sismondi déplore avec l’accent d’un véritable philanthrope, tiennent à d’autres causes : ils tiennent principalement à ses lois sur les pauvres ; et ainsi que je l’ai insinué à une masse d’impôts qui rendent la production trop dispendieuse ; tellement que, les produits terminés, une grande partie des consommateurs ne gagnent pas assez pour atteindre au prix qu’on est obligé d’en demander.