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la dépouille de celui qu’elle aimait, a dû lui échapper. »


N’empêche que Juliana réclama le corps du défunt. Et elle voulut l’inhumer de ses propres mains, un jour que le soleil de novembre remplissait d’une joie pure comme le repos du Seigneur.

Mais, comme tous, sauf Julia, doutaient de l’identité du noyé, pour rester vrai sans blesser la douleur de l’îlienne, on écrivit sur sa tombe ces simples mots :

« Un Inconnu. »