D. Les signes d’altération n’agissent-ils que sur la note devant laquelle ils sont placés ?
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R. Les signes d’altération exercent leur action non-seulement sur la note devant laquelle ils sont posés, mais encore sur toutes les autres notes de même nom que celle-ci, jusqu’à la fin de la mesure.
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EXEMPLE :
D. Ne place-t-on les signes d’altération que devant les notes ?
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R. On place encore les signes d’altération immédiatement après la clef, et alors leur effet est permanent.
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EXEMPLES :
D. Qu’est-ce que les signes d’altération accidentels ?
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Signes accidentels.
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R. On nomme accidentels les signes d’altération qui ne sont pas à la clef, mais qu’on rencontre passagèrement devant une note.
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D. N’y a-t-il pas deux manières de partager un ton en deux demi-tons ?
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R. Oui, on peut le partager, soit au moyen du dièse, soit au moyen du bémol.
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EXEMPLE :
D. Ne distingue-t-on pas deux sortes de demi-tons ?
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Deux sortes de demi-tons.
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R. Oui, il y a le demi-ton diatonique et le demi-ton chromatique.
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D. Qu’est-ce que le demi-ton diatonique ?
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Demi-ton diatonique.
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R. C’est celui qui existe entre deux notes de noms différents : ut ré ; ut# ré (voyez l’exemple ci-dessus).
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D. Qu’est-ce que le demi-ton chromatique ?
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Demi-ton chromatique.
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R. C’est celui qui existe entre deux notes de même nom : ut ut# ; ré ré (voyez l’exemple ci-dessus).
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D. De quelle nature sont les demi-tons MI FA et SI UT ?
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R. Les demi-tons mi fa et si ut, étant formés avec des notes de noms différents, sont des demi-tons diatoniques.
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D. Puisque l’on peut partager tous les tons de la gamme en deux demi-tons, comment nommerait-on une gamme entièrement formée de demi-tons ?
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Gamme ou échelle chromatique.
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R. Une semblable série de sons se nomme gamme ou échelle chromatique.
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EXEMPLE :
Nota. — On voit que la gamme chromatique peut être écrite avec des dièses ou avec des bémols.