B. Chaque ton majeur a son relatif mineur, et vice versâ.
C. La tonique du ton mineur est une tierce mineure au-dessous de la tonique du ton majeur relatif. Ainsi, ut majeur et la mineur sont des tons relatifs. Il en est de même de sol majeur et de mi mineur ; de fa majeur et de ré mineur, etc.
On connaît ainsi l’un par l’autre les tons relatifs.
D. Les tons relatifs se distinguent l’un de l’autre :
1° Par l’altération qui forme la note sensible du ton mineur (cette altération porterait sur le 5e degré du ton majeur) ;
2° Par l’accord final, qui doit être celui de tonique ;
3° Par la cadence, c’est-à-dire la terminaison de la phrase musicale, le repos, plus ou moins complet, s’effectuant sur l’accord de tonique ou sur celui de dominante.
EXERCICES.
Qu’est-ce que les TONS RELATIFS ? — A.
Chaque ton majeur ou mineur a-t-il son RELATIF ? — B.
Un ton étant donné, comment connaît-on quel est
son relatif ? — C.
Comment les tons relatifs se distinguent-ils l’un de l’autre ? — D.
Quel est le relatif mineur de tel ton majeur ?
Quel est le relatif majeur de tel ton mineur ?
Quel est le ton mineur avec telle armure de clef ? avec telle
autre armure, etc. ?
Ayant telle armure de clef, quelle sera l’altération accidentelle
caractéristique du ton mineur ?
Étant donnée telle armure de clef, quel sera l’accord final
caractéristique pour chacun des deux modes ?
Sur quels accords s’effectuera la CADENCE dans l’un et
dans l’autre ton ?
EXERCICES PRATIQUES
Dictées dans les deux modes.
Dictées avec modulations.