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xxOn appelle tons enharmoniques les tons entre lesquels une telle coïncidence existe.
xxLes tons enharmoniques susceptibles d’être écrits[1] sont indiqués dans le tableau suivant.
 


TABLEAU DES TONS ENHARMONIQUES.



140. On a dû voir, dans le tableau précédent, que les tons enharmoniques se trouvent à douze quintes l’un de l’autre, en les prenant dans la même colonne. Nombre des altérations par lesquelles diffèrent les tons enharmoniques.
  1. Il y a 7 notes naturelles, 7 notes diésées, 7 bémolisées, 7 doublement diésées, 7 doublement bémolisées, ce qui fait un total de 35 notes. Chacune de ces notes étant prise pour tonique, cela donnerait 35 tons. Mais de ce nombre il faudra exclure tous les tons dans lesquels interviendraient les triples dièses ou les triples bémols, puisque de semblables altérations ne sont pas admises dans la pratique, et qu’il n’y a pas de signes graphiques pour les représenter. Cela restreint à 29 le nombre des tons susceptibles d’être écrits. (Voyez le tableau.)
    xxOr, au moyen de l’enharmonie, on pourra limiter à 12 le nombre des tons réellement différents, car, d’après le système du tempérament, toutes les notes possibles, dans l’étendue d’une octave, sont exprimées au moyen de 12 sons seulement (§79).