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tandis que la terre tourne


Élan, finesse de corsage,
Verdeur puérile du cœur,
Vive aigrette de badinage
Tremblant sur le chapeau des fleurs.

Adieu, petite morte aimée
Qui tournoyais sur le sablon
Comme une nymphe de l’orée
Dans sa jupe en accordéon.



*



Il faut que mon cœur se rehausse
D’un orgueil moins âpre et plus fort,
Que je laisse aller à la fosse
Ce qui jette une odeur de mort ;