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mélancolie


LXXVIII




Ô vallon où je m’environne
De fraîcheur et d’humidité,
Mon âme tranquille te donne
Le silence de sa beauté.
Elle est faite de ton feuillage,
De ton ruisseau triste et mouvant,
Et c’est de ce léger passage
Que le vient ton apaisement.