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le vallon




Arrivent les danseurs sur la pelouse nette,
Couples tourbillonnant et frôlant les clochettes ;
De tendres vers luisants posés dans les cheveux,
Des rires en tournant et de frêles aveux.
Plus pâle de glisser à travers le feuillage,
La lune par instant éclaire les visages,
Une main blanche, un bras se détachant de l’ombre.
Et ces jouets humains articulés et sombres
Qui tournent mollement sous la lune s’en vont
Avec un rire éteint plus loin dans le Vallon.