Page:Sardou - La perle noire, les trois ciseaux et le rosier de Schubert, 1862.djvu/92

Cette page n’a pas encore été corrigée

tait pas. Ah ! je ne peux plus pleurer ! Ah ! si je pouvais pleurer !… Faites-moi pleurer !…

Cornélius regarda son ami d’un air inquiet. Il prit les deux mains brûlantes de la jeune fille, et, les serrant doucement dans les siennes : « Christiane,… ma fille, lui disait-il avec toute la tendresse possible, il y a miséricorde pour tous, et nous vous aimons trop pour être sans pitié ! Écoutez-moi, je vous en prie. Est-ce que vous ne me reconnaissez pas ?

― Si », dit Christiane en le regardant.

Et ses yeux devinrent humides.

« Eh bien, je vous aime, moi,… vous le savez bien,… je vous aime de tout mon cœur !

― Ah ! s’écria la jeune fille attendrie et