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à Balthazar, le sourire sur les lèvres...

« Après tout, dit ce dernier, qui contemplait tristement la jeune fille immobile et glacée, qui nous prouve que c’est elle ?

― Mais ceci ! répondit M. Tricamp en déposant dans sa main une des perles noires détachée du médaillon.

― Où l’avez-vous trouvée ? dit Balthazar.

― Là », répondit l’agent de police. Il désignait un tiroir de commode tout rempli d’effets appartenant à Christiane, et qui était resté ouvert par mégarde.

Balthazar courut au meuble, secoua les robes, le linge, et bouleversa tout dans ce tiroir... et dans les autres... mais inutilement... Le médaillon n’y était pas. Il regarda tout autour de lui ; cette commode, le lit et