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LA HAINE.
UBERTA.
Tu le diras donc à ton frère ! (Mouvement vers la porte de gauche.)
CORDELIA.
Nourrice !…
UBERTA, se retournant, et avec une force croissante.
Cordelia, il y a là quelqu’un !…
CORDELIA, protestant.
Oh !…
UBERTA.
Quelqu’un que tu nous caches !…
CORDELIA.
Perds-tu l’esprit à me parler de la sorte ?
UBERTA.
Tu le perds plus que moi,… si c’est celui que je suppose !
CORDELIA.
Et qui donc ?…
UBERTA.
Et quel autre que l’homme qui t’inspirait tout à l’heure une étrange pitié ?…
CORDELIA.
Orso ?…
UBERTA.
Tu l’as nommé !…
CORDELIA.
Tu peux croire !…
UBERTA, sur le seuil.
Si ce n’est pas lui, ouvre alors ! ouvre !
CORDELIA, de même.
Non !…
UBERTA.
Alors, ton frère !… (Elle va pour se diriger vers la porte de gauche.) Giugurta !