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LE TUTU




I

Lorsqu’il se trouva sur le trottoir, une pluie fine, persistante, pareille à de l’eau pulvérisée, et si ténue, si ténue qu’elle tombait à peine, de sorte qu’il était difficile de reconnaître si elle venait d’en haut ou si elle s’élevait de la terre ; une pluie impalpable, telles des molécules d’air liquéfiées, ouatait le boulevard d’un brouillard que les becs de gaz avaient peine à percer. Mauri de Noirof, la tête un peu étourdie, s’aventura au hasard, s’arrêta, tournoya sur les talons, reprit sa marche biscornue, ayant un souvenir confus de la chose qu’il venait de

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