ceſſaire d’ajouter les demandes ſuivantes ? Un Parlement dans chaque ville capitale de province, la ſuppression des ſubſtitutions[1], & enfin celle du bourreau[2].
5. N’eſt-il pas indiſpenſable de reſſerrer les bornes des grands Diocèſes & des grandes Paroiſſes, afin de rendre leur étendue à-peu-près égale, autant qu’il ſera poſſible, dans les villes comme dans les campagnes ? Le Paſteur peut-il connoître son troupeau lorſqu’il est trop nombreux ? Les temples de pluſieurs Monastères ne peuvent-ils pas être convertis, à peu de frais, en Egliſes Paroiſſiales, ſans priver de leur état & de leur propriété, pendant leur vie, les poſſeſſeurs actuels ? N’eſt-il pas néceſſaire de diminuer encore le nombre des Fêtes, & que cette diminution ſoit univerſelle, en ſorte qu’il ne
- ↑ Les ſubſtitutions, comme la variété des coutumes ont de grands inconvéniens, qu’on ſoumet à l’examen de l’Aſſemblée générale.
- ↑ On a beaucoup écrit, ſans ſuccès, comme le fâcheux préjugé des peines infamantes Le vrai moyen de le détruire ne ſeroit il pas de réformer le Bourreau ? Je ne ſuis pas déſhonoré, lorſque mon frère a eu le col coupé. Je le ſuis, s’il a été pendu. C’eſt vraiſemblablement parce que
cachet, ainſi que je me propoſe de le faire connoître en détail aux Etats Généraux. On vient de voir que j’ai tenu parole ; & que j’ai rempli l’engagement que j’avois contracté le 13 Mars 1789.
Certainement M. du Mazy, & M. de Charleval ſon frère, n’euſſent point obtenu en 1779, contre moi, un Arrêt extraordinairement ſingulier, qui a infiniment contribué à ma ruine, ſi les portes euſſent été ouvertes pendant le rapport du procès que M. d’Amécourt rapporta, quoiqu’il ne fût pas Rapporteur.