Page:Sandeau - Sacs et parchemins.djvu/295

Cette page a été validée par deux contributeurs.

velle, tout se perfectionne. Les chemins de fer ont remplacé les routes royales ; la monarchie constitutionnelle a détrôné le droit divin. Mes pères avaient sur la grande industrie des idées qui ne sont pas les miennes ; faut-il s’étonner que monsieur votre fils ait en politique des opinions qui ne sont pas celles de ses aïeux ?

— Allons, qu’il se rallie ! dit la marquise avec un geste de résignation. Ce sera un grand jour pour la nouvelle dynastie, le jour où un La Rochelandier lui présentera sa foi et son hommage. Ce jour-là, monsieur, on se réjouira aux Tuileries, on prendra le deuil à Frohsdorf.

— Eh bien ! madame la marquise, on prendra le deuil à Frohsdorf. Parce qu’il plait à M. de Chambord de se poser en prétendant et de jouer au roi de France dans son petit castel allemand, est-ce une raison