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revenu de sa surprise, commençait à se remettre en garde, je ne sais pas, moi ! comment le saurais-je ?

— Alors, si tu ne sais rien, je vais trouver Miette, qui sera mieux informée et me renseignera volontiers.

De nouveau Jacques se troubla.

— Miette ira vous trouver, mon oncle ? il n’est pas nécessaire d’aller chez elle.

— Pourquoi n’irais-je pas ? ce n’est pas si loin !

— Elle est probablement sortie aujourd’hui. Elle avait des emplettes à faire à Riom.

— N’importe, j’irai, et, si je ne la trouve pas, je lui laisserai un mot pour qu’elle m’attende demain.

— Elle ira chez vous, mon oncle. Je lui ferai savoir que vous l’attendez.

— Ah çà, tu crains donc bien de me voir aller à Vignolette ?

— C’est pour vous épargner de la peine inutile, mon oncle !

— Tu es bien bon ! Je crois plutôt que tu crains de me laisser surprendre un secret !

— Moi ? Comment ? Pourquoi dites-vous cela ?

— Tu sais bien que, pas plus loin qu’hier soir, Henri a découvert que Miette lui cachait un secret très-douloureux pour lui, pour moi par conséquent.