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avec une joie attendrie ; au dessert on m’apporta des lettres. La première que j’ouvris était une lettre de faire part du mariage de madame la comtesse Alix de Nives avec M. Stuarton, un Anglais bossu, rachitique, mais riche à millions, que j’avais connu autrefois déjà mûr à Paris dans ma jeunesse, et que notre veuve inconsolable s’était chargée de soigner pour en hériter prochainement.

— Ah mon Dieu ! s’écria madame Ormonde consternée, la voilà plus riche que moi ; elle va me redemander Ninie !

— Soyez tranquille, lui dis-je, ce qui est bon à prendre est bon à garder. Madame Alix sera bientôt veuve, et Ninie la gênerait pour convoler à un troisième mariage.


fin de la tour de percemont