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FLORIMOND.

Un paysan ! un balourd qui ne sait pas seulement attacher un chien ! Quelque chose d’agréable en voyage !

MARIELLE.

Florimond, je suis fort patient avec vos chiens. Daignez l’être aussi avec mon élève.

FABIO.

Attrape !

MARIELLE.

Sylvia, vous plait-il que nous partions ?

ERGASTE.

Hé ! un moment ! il me faut recharger tout ce bagage.

MARIELLE.

Nous t’aiderons tous, mon bon camarade ! C’est toujours toi qui prends toute la peine. Allons, Pierrot ! chez nous, chacun sert les autres. C’est se servir soi-même, (Ils emportent les accessoires.)


Scène XIII

SYLVIA, puis DESŒILLETS.
DESŒILLETS.

Mademoiselle de Varennes…

SYLVIA, à part.

Il m’a reconnue !

DESŒILLETS.

Pardonnez-moi, je devrais dire la signora Mariello…

SYLVIA.

Je ne sais à qui vous parlez, monsieur. Je me nomme Sylvia.

DESŒILLETS.

Oh ! comme vous voudrez, madame ! Je suis un homme sur qui l’on peut se fier, et je dois trop aux libéralités de monsieur votre mari pour le pouvoir trahir. La preuve, c’est que,