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NANNI, qui tient d’autres jouets dans son tablier.

Mais non ! tenez, j’avais descendu tout ce qui reste de ceux que vous aviez donnés aux enfants de chez nous, l’année dernière… Ils sont malheureusement bien cassés ; mais en voilà de superbes, et cette belle branche pour remplacer notre arbre de Noël ! Voyons donc !

PÉRÉGRINUS.

Je n’y comprends rien, et je ne vois que Max qui ait pu apporter… Est-ce qu’il est sorti pendant que je faisais semblant d’être couché ?

NANNI.

Je ne sais pas, moi ! j’étais montée chez nous. Est-ce que vous croyez qu’il serait capable de… ?

PÉRÉGRINUS.

Eh ! mon Dieu, Max est bon, quoiqu’il affiche la dureté. Il aura vu qu’il m’avait fait de la peine, il aura voulu réparer son méfait.

NANNI.

C’est singulier !

PÉRÉGRINUS,

Enfin, il faut bien que ce soit lui, puisque ce n’est ni vous ni moi !

NANNI, qui s’est débarrassée de ses jouets, et qui, aidée de Pérégrinus, ramasse tous ceux du Spectre.

Au fait, nous allons toujours les ranger, n’est-ce pas ?

PÉRÉGRINUS.

Et vous les emporterez demain chez vous.

NANNI.

Eh bien, et votre petit garçon, à vous, c’est donc décidé qu’il ne viendra pas ?

PÉRÉGRINUS.

Si fait ! l’enfant viendra, puisque…

NANNI.

Oh ! alors, je vais dresser l’arbre, le parer et l’arranger. J’ai justement descendu des rubans !