Pourquoi est-ce que tu ne l’embrasses pas, toi ? Embrasse-le donc !
Non !
Pourquoi lui parles-tu tout bas ? (À Louise.) Qu’est-ce qu’il te disait ?
Rien, monsieur, des bêtises !
Ah ! non, monsieur, c’était pas des bêtises ! Je lui disais d’embrasser monsieur. C’était pour faire plaisir à monsieur ! Vrai !
Non ! elle a raison d’être plus réservée, plus sérieuse dans ses manières, à présent qu’elle est grande.
C’est donc ça qu’elle ne veut plus que je l’embrasse, moi ? Mais, avec monsieur, qui est âgé, c’est pas la même chose.
Agé… âgé ! …
Voyons, monsieur, mettez-vous donc à votre aise ! (À Coqueret.) Va lui chercher sa veste et ses pantoufles. (Coqueret sort en courant par la porte de droite, qui conduit a la chambre de M. Durand.)
Scène VI
Si vous êtes venu de la ville à pied, vous devez être las !
Las, moi ? Ah çà ! M. Coqueret, ton élève, t’a donc persuadé que je suis bien vieux ?