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Scène VIII


LOUISOT, puis DES AUBIERS et CYPRIEN.


LOUISOT, voyant fuir Marguerite.

Tiens !… qu’est-ce que c’est que celle-là ?

DES AUBIERS.

Quoi ? est-ce elle qui sort d’ici ?

LOUISOT.

Mademoiselle Anna ? Non, monsieur ; mais je la trouverai bien, allez.

DES AUBIERS.

Eh bien, dépêche-toi, et dis-lui que M. des Aubiers, le père, demande à lui parler ici ; et, si par hasard elle refusait,… tu lui dirais que c’est de la part de madame des Aubiers. Va vite !

Louisot sort.
CYPRIEN.

Oui, oui, tu as raison, père ! Il faut l’emmener tout de suite. Je vois bien que tu crains quelque chose pour elle.

DES AUBIERS.

Moi ? Je ne t’ai point parlé de craintes… Mais les convenances… sa réputation… la tranquillité de ta mère…

CYPRIEN.

Et cet étranger, ce Marsac qui est ici !

DES AUBIERS.

Oh ! celui-là… Mais, n’importe, tu veux qu’elle parte, et tu as raison.

CYPRIEN.

Tu dis que tu sais où tu vas la conduire ?

DES AUBIERS.

Je sais… oui ! À Dijon, chez la présidente !

CYPRIEN.

Chez la présidente ? Non, non, ça ne se peut pas !