Monsieur, puisque c’est vous… oh ! oui, c’est bien, vous !… dites-moi si, à la cour de notre cher duc exilée il y aurait place pour ce pauvre enfant que je ne verrais pas sans crainte rentrer à la maison, après la querelle de tout à l’heure ?
Mon ami, s’il te plaît d’appeler une cour l’humble compagnie du vieux duc, tu peux y conduire ton jeune maître : mais je doute qu’il s’y plaise !
Parce que ?…
Parce que…
Les princesses viennent, car voici leurs pages, éloignons-nous un peu.
Tout à l’heure je te parlerai ; j’ai à parler d’abord à l’une de ces jeunes filles.
Non, non, monsieur, le temps presse ! si vous saviez… si je vous disais… Il y va, je le crains, de la vie de mon jeune maître.
Alors, viens de ce côté !
Scène IV
Je t’en prie, ma douce Rosalinde, sois plus gaie !
Chère Célia, je montre plus de gaieté que je n’en ai, et tu