Il n’y a que lui-même qui ait voulu en douter.
Vraiment, monsieur mon oncle ? Comptez-vous, pour m’endormir, sur vos belles, paroles ? Je vous connais, allez ! jamais vous ne voulez plus de mal aux gens que quand vous en dites du bien ; mais prenez garde à moi, je suis encore un Mauprat Coupe-Jarrets, et un rude !
Vous le prouverez ce soir, s’il y a lieu.
Possible.
Eh ! ce n’est plus le moment de tant boire !
Laissez-le se contenter… Le vin est sa seule passion, puisqu’il n’aime ni le jeu, ni le pillage… ni les femmes !
Les femmes ? vous croyez que j’en ai peur ? Ah ! ah !
Si ce n’est pas de la crainte, c’est donc du dégoût ?
Du dégoût ? Eh bien, vous l’avez dit… Toutes celles que vous amenez ici, de gré ou de force, sont des lâches ou des effrontées ; mais patience, messieurs les Mauprat !… celle qui me plaira, vous ne la verrez jamais, ou bien… je briserai le plus fort d’entre vous… comme cela !
C’est trop d’insolence ! J’ai envie d’en finir avec cet ivrogne !
Non, non ! Je suis bien aise de savoir où le bât le blesse… (À Bernard.) Ainsi donc, Bernard, tu prétends avoir une maî-