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lui un grand talent. Se levant.) Qu’est-ce que ça me fait, à moi, le passé de Flaminio ? Il aura toujours bien assez de vertu pour faire un comédien ; et je n’en veux pas faire autre chose. Si vous avez sur lui d’autres vues, à la bonne heure, vous voilà avertie, et ce sera à vos risques et périls.

Elle se lève et va dans le second salon.




Scène XI


SARAH, BARBARA, puis LE DUC.


BARBARA.

Oh ! cette fâme, il est une démon !… Eh bien, Sarah, vous devez mépriser… ?

SARAH.

Certes, j’en ris, vous voyez !… (Elle essaye de se lever et retombe.) Ah ! j’étouffe !… je crois vraiment qu’elle m’a mise en colère.

BARBARA.

No, il n’est pas le colère ; il est le chagrin !

SARAH, se levant.

Le chagrin ? Pourquoi donc, je vous prie ?

BARBARA.

Oh ! vous avez, vous sentez le amitié pour Flaminio ! (Le duc entre) Eh bien, le lôgique du cœur il dit qu’il ne devé pas demander à le opinion le sanction de lui.

SARAH, absorbée et comme brisée.

Laquais ! il a été laquais !

BARBARA.

Oh ! il a été Jeanne-Jack Rousseau aussi laquais !

LE DUC, qui est entré à pas de loup.

Laquais ! allons donc ! Flaminio ?

SARAH, se levant.

Mais, monsieur le duc…

BARBARA, au duc.

Oui, oh ! parlez !